Quelques nuances d’une bonne journée

C’est une bonne journée de voyage quand tu fais rire toute une cour d’école parce que t’es grand et blanc. Ou pour toute autre raison inconnue.
C’est une bonne journée quand tu prends une photo dont tu sais qu’elle restera dans ta mémoire longtemps. Parce que le juste regard, la juste lumière, le bon moment. Clic.
C’est une bonne journée quand tu es dans un petit village en Asie, que tu viens de terminer la dernière page de ton dernier livre et que tu trouves in extremis une micro-librairie qui tient quelques bouquins en anglais. Comme un grand verre d’eau par une journée caniculaire.
C’est une bonne journée quand tu arrives dans un hôtel et que la tablette des livres à donner contient la bio de Mandela (750 pages). J’ai fouillé dans mon sac et laissé R.J. Ellory en échange (450 pages). Profit net: 300 pages.
C’est une bonne journée quand tu rencontres des gens avec un sourire grand comme ça et des choses simples à dire autour d’un thé. Ça va? Ça va.
C’est une bonne journée quand tu te rends compte que ton hôtel, choisi au hasard du Lonely Planet, donne directement sur la mer, que ta chambre est un pavillon avec une galerie, qu’il y a des chaises en bois pour lire dehors et que le chant des vagues est celui qui t’endort.
C’est une bonne journée quand tu montes dans un bus pour un trajet de douze ou quinze heures et que tu découvres qu’il y a de la place pour tes jambes — et un paquet de biscuits sur chaque siège.
C’est une bonne journée quand tu trouves enfin quelle sera ta prochaine étape et que le plan a du sens. En route, basketteur.
C’est une bonne journée quand tu roules depuis deux heures dans le noir et que soudain, l’aube s’ouvre. Une boule orange à travers les baobabs.
C’est une bonne journée quand tu trouves un coin d’ombre ou un café climatisé alors qu’il fait 40 et que tu envisageais sérieusement jusque-là la possibilité de mourir fondu.
C’est une bonne journée quand quelqu’un te dit qu’Orchestra Baobab joue à un kilomètre de ton hôtel ce samedi, que c’est 10 $ et que ça va groover.
C’est une bonne journée quand tu fais ton lavage à la main, que tu l’essores à peine et que le vent et la chaleur sèchent le tout en moins de deux heures.
C’est une bonne journée quand le soleil se couche au bout de tes doigts, droit devant dans l’océan, et qu’il laisse derrière un crépuscule électrique. Allo, ciel rouge.
C’est une bonne journée quand tu dors dans un village qui s’éclaire à la chandelle, que tu lèves la tête au ciel et que tu vois toute une galaxie dans la nuit. As-tu besoin d’un cinq étoiles quand t’en as cinq milliards dans le ciel, chantait Desjardins?
C’est une bonne journée quand tu n’as rien à faire d'autre qu’écrire ce qu’est une bonne journée en voyage.
C’est une bonne journée quand tu prends une photo dont tu sais qu’elle restera dans ta mémoire longtemps. Parce que le juste regard, la juste lumière, le bon moment. Clic.
C’est une bonne journée quand tu es dans un petit village en Asie, que tu viens de terminer la dernière page de ton dernier livre et que tu trouves in extremis une micro-librairie qui tient quelques bouquins en anglais. Comme un grand verre d’eau par une journée caniculaire.
C’est une bonne journée quand tu arrives dans un hôtel et que la tablette des livres à donner contient la bio de Mandela (750 pages). J’ai fouillé dans mon sac et laissé R.J. Ellory en échange (450 pages). Profit net: 300 pages.
C’est une bonne journée quand tu rencontres des gens avec un sourire grand comme ça et des choses simples à dire autour d’un thé. Ça va? Ça va.
C’est une bonne journée quand tu te rends compte que ton hôtel, choisi au hasard du Lonely Planet, donne directement sur la mer, que ta chambre est un pavillon avec une galerie, qu’il y a des chaises en bois pour lire dehors et que le chant des vagues est celui qui t’endort.
C’est une bonne journée quand tu montes dans un bus pour un trajet de douze ou quinze heures et que tu découvres qu’il y a de la place pour tes jambes — et un paquet de biscuits sur chaque siège.
C’est une bonne journée quand tu trouves enfin quelle sera ta prochaine étape et que le plan a du sens. En route, basketteur.
C’est une bonne journée quand tu roules depuis deux heures dans le noir et que soudain, l’aube s’ouvre. Une boule orange à travers les baobabs.
C’est une bonne journée quand tu trouves un coin d’ombre ou un café climatisé alors qu’il fait 40 et que tu envisageais sérieusement jusque-là la possibilité de mourir fondu.
C’est une bonne journée quand quelqu’un te dit qu’Orchestra Baobab joue à un kilomètre de ton hôtel ce samedi, que c’est 10 $ et que ça va groover.
C’est une bonne journée quand tu fais ton lavage à la main, que tu l’essores à peine et que le vent et la chaleur sèchent le tout en moins de deux heures.
C’est une bonne journée quand le soleil se couche au bout de tes doigts, droit devant dans l’océan, et qu’il laisse derrière un crépuscule électrique. Allo, ciel rouge.
C’est une bonne journée quand tu dors dans un village qui s’éclaire à la chandelle, que tu lèves la tête au ciel et que tu vois toute une galaxie dans la nuit. As-tu besoin d’un cinq étoiles quand t’en as cinq milliards dans le ciel, chantait Desjardins?
C’est une bonne journée quand tu n’as rien à faire d'autre qu’écrire ce qu’est une bonne journée en voyage.