Sécurité routière: projet-pilote pour les usagers à mobilité réduite

Beaucoup de gens l'ignorent, mais les véhicules électriques utilisés par les handicapés ou les personnes âgées (quadriporteurs ou «aides à la mobilité motorisées» (AMM)) ne sont pas soumis au Code de la sécurité routière. Une situation qui va changer au printemps prochain.
Pour les policiers, cette zone grise est devenue un véritable casse-tête puisque beaucoup d'utilisateurs circulent dans la rue plutôt que sur les trottoirs. Pourquoi? Tout simplement parce que les chaînes de trottoirs les empêchent de descendre là où ils le souhaitent.
Depuis la fin des années 1990, ces aides à la mobilité motorisées font l'objet d'un engouement grandissant. En 2010, on estimait leur nombre à 30 000 au Québec, selon l'Office québécois des personnes handicapées. Le tiers des utilisateurs sont des handicapés et les deux tiers sont des personnes âgées avec des problèmes de mobilité.
Or, le gouvernement s'apprête à tester de nouvelles règles. Le ministre des Transports Robert Poëti doit signer cet automne un arrêté ministériel confirmant le lancement d'un projet-pilote de trois ans à compter du printemps prochain.
Dans sa dernière mouture, le projet de règlement prévoyait notamment qu'on autorise les AMM à emprunter les pistes cyclables. Ils pourraient aussi circuler dans la rue à droite dans les zones où la vitesse est de moins de 50 km à l'heure.
Le gouvernement parle d'un projet-pilote puisqu'il veut s'ajuster en cours de route et réviser les règles au besoin. Les mesures seront appliquées dans tout le Québec.
Une question de sécurité
Pour l'Office des personnes handicapées, ce sont d'excellentes nouvelles. «On pense que ça va sécuriser les usagers qui souvent, ne savent pas trop où ils peuvent aller», avance Katy Bendwell, conseillère experte à l'Office. «Ça va aussi sécuriser les autres usagers de la route qui vont pouvoir prévoir ce que les utilisateurs d'AMM vont faire.»
L'Office a d'ailleurs participé aux travaux du comité intersectoriel qui ont mené au projet de règlement. Des services de police et l'Institut national de santé publique en faisaient aussi partie.
Avec le vieillissement de la population, la flotte de ces véhicules va continuer à augmenter, poursuit Mme Bendwell. On les trouve d'ailleurs de plus en plus facilement dans les centres commerciaux. Ces appareils jouent un rôle-clé dans la participation de ces personnes à la vie sociale, souligne-t-elle.
Quant à savoir s'il ne serait pas plus pertinent de réaménager les chaînes de trottoirs pour les rendre plus accessibles, la conseillère note que les municipalités font des efforts en ce sens. Elle ajoute qu'il serait beaucoup plus long et coûteux de remplacer l'ensemble des chaînes de trottoirs du Québec que de changer la réglementation comme on le fait actuellement.
Pour les policiers, cette zone grise est devenue un véritable casse-tête puisque beaucoup d'utilisateurs circulent dans la rue plutôt que sur les trottoirs. Pourquoi? Tout simplement parce que les chaînes de trottoirs les empêchent de descendre là où ils le souhaitent.
Depuis la fin des années 1990, ces aides à la mobilité motorisées font l'objet d'un engouement grandissant. En 2010, on estimait leur nombre à 30 000 au Québec, selon l'Office québécois des personnes handicapées. Le tiers des utilisateurs sont des handicapés et les deux tiers sont des personnes âgées avec des problèmes de mobilité.
Or, le gouvernement s'apprête à tester de nouvelles règles. Le ministre des Transports Robert Poëti doit signer cet automne un arrêté ministériel confirmant le lancement d'un projet-pilote de trois ans à compter du printemps prochain.
Dans sa dernière mouture, le projet de règlement prévoyait notamment qu'on autorise les AMM à emprunter les pistes cyclables. Ils pourraient aussi circuler dans la rue à droite dans les zones où la vitesse est de moins de 50 km à l'heure.
Le gouvernement parle d'un projet-pilote puisqu'il veut s'ajuster en cours de route et réviser les règles au besoin. Les mesures seront appliquées dans tout le Québec.
Une question de sécurité
Pour l'Office des personnes handicapées, ce sont d'excellentes nouvelles. «On pense que ça va sécuriser les usagers qui souvent, ne savent pas trop où ils peuvent aller», avance Katy Bendwell, conseillère experte à l'Office. «Ça va aussi sécuriser les autres usagers de la route qui vont pouvoir prévoir ce que les utilisateurs d'AMM vont faire.»
L'Office a d'ailleurs participé aux travaux du comité intersectoriel qui ont mené au projet de règlement. Des services de police et l'Institut national de santé publique en faisaient aussi partie.
Avec le vieillissement de la population, la flotte de ces véhicules va continuer à augmenter, poursuit Mme Bendwell. On les trouve d'ailleurs de plus en plus facilement dans les centres commerciaux. Ces appareils jouent un rôle-clé dans la participation de ces personnes à la vie sociale, souligne-t-elle.
Quant à savoir s'il ne serait pas plus pertinent de réaménager les chaînes de trottoirs pour les rendre plus accessibles, la conseillère note que les municipalités font des efforts en ce sens. Elle ajoute qu'il serait beaucoup plus long et coûteux de remplacer l'ensemble des chaînes de trottoirs du Québec que de changer la réglementation comme on le fait actuellement.