Pourquoi «Thomas» Mulcair est devenu «Tom» Mulcair?

Sur les affiches orange du NPD, « Thomas » Mulcair se nomme désormais « Tom » Mulcair. Le chef néodémocrate utilise-t-il un diminutif pour se rapprocher de l'électeur moyen ? Ou simplement pour faire court ? L'aspirant premier ministre veut plutôt éviter les prononciations « exotiques » de son nom en français, tout en respectant l'héritage du premier chef du NPD, Tommy Douglas, a-t-il expliqué, lundi à Montréal.
« En français, c'est Thomas Mulcair [to-ma mul-kèr], et en anglais ça a toujours été Tom. Avec les gens qui travaillent avec moi, c'est ce que j'entends le plus », a-t-il répondu lorsqu'un journaliste l'a interrogé sur son image de marque.
« Si c'est avec ma famille ou des amis de longue date, comme ceux avec qui j'étais hier soir, je suis et j'ai toujours été Tommy. Mais je me suis dit que dans le NPD, si je me mettais à me faire appeler Tommy, les gens diraient que j'ambitionne », a-t-il ajouté en référence au premier chef du parti (1961-1971), Tommy Douglas.
« La prononciation en français a toujours été Thomas Mulcair, mais j'ai entendu tellement de versions différentes. Parfois c'est assez exotique merci », a admis M. Mulcair en souriant.
Il a cependant ajouté que le nom utilisé lors d'envois ou d'interventions officielles du NPD est et demeurera Thomas Mulcair.
Au NPD, on n'a pas été en mesure d'indiquer précisément à quand remonte l'usage du « Tom » dans les événements en français.
Le nom du chef ne fait pas seulement jaser dans le camp néodémocrate. Dans une chronique publiée dans le Toronto Star, Chantal Hébert a fait remarquer que les conservateurs désignent la plupart du temps le chef libéral en parlant simplement de « Justin ». Cette stratégie aurait pour but d'attaquer la crédibilité de Justin Trudeau, tout en évitant de prononcer son nom de famille perçu positivement par de nombreux électeurs.
Les conservateurs ont cependant rétorqué que le matériel promotionnel du Parti libéral s'est fréquemment limité au prénom du chef, ce qui est vrai.
Reste à voir si le « Tom » de Mulcair et le « Justin » de Trudeau changeront la perception que les Canadiens ont de ces deux chefs. Et si on verra bientôt apparaître des « Steph » Harper, « Liz » May ou « JF » Fortin sur les pancartes électorales... S'ils veulent utiliser le même stratagème, les conseillers de Gilles Duceppe devront cependant faire preuve d'imagination.
« En français, c'est Thomas Mulcair [to-ma mul-kèr], et en anglais ça a toujours été Tom. Avec les gens qui travaillent avec moi, c'est ce que j'entends le plus », a-t-il répondu lorsqu'un journaliste l'a interrogé sur son image de marque.
« Si c'est avec ma famille ou des amis de longue date, comme ceux avec qui j'étais hier soir, je suis et j'ai toujours été Tommy. Mais je me suis dit que dans le NPD, si je me mettais à me faire appeler Tommy, les gens diraient que j'ambitionne », a-t-il ajouté en référence au premier chef du parti (1961-1971), Tommy Douglas.
« La prononciation en français a toujours été Thomas Mulcair, mais j'ai entendu tellement de versions différentes. Parfois c'est assez exotique merci », a admis M. Mulcair en souriant.
Il a cependant ajouté que le nom utilisé lors d'envois ou d'interventions officielles du NPD est et demeurera Thomas Mulcair.
Au NPD, on n'a pas été en mesure d'indiquer précisément à quand remonte l'usage du « Tom » dans les événements en français.
Le nom du chef ne fait pas seulement jaser dans le camp néodémocrate. Dans une chronique publiée dans le Toronto Star, Chantal Hébert a fait remarquer que les conservateurs désignent la plupart du temps le chef libéral en parlant simplement de « Justin ». Cette stratégie aurait pour but d'attaquer la crédibilité de Justin Trudeau, tout en évitant de prononcer son nom de famille perçu positivement par de nombreux électeurs.
Les conservateurs ont cependant rétorqué que le matériel promotionnel du Parti libéral s'est fréquemment limité au prénom du chef, ce qui est vrai.
Reste à voir si le « Tom » de Mulcair et le « Justin » de Trudeau changeront la perception que les Canadiens ont de ces deux chefs. Et si on verra bientôt apparaître des « Steph » Harper, « Liz » May ou « JF » Fortin sur les pancartes électorales... S'ils veulent utiliser le même stratagème, les conseillers de Gilles Duceppe devront cependant faire preuve d'imagination.