Pour aller plus loin

Semences à pollinisation libre ou semences hybrides : celles à pollinisation libre (ou ouverte) signifient que les gens peuvent les reproduire ; tandis que les semences hybrides ne peuvent pas être reproduites. À l’heure actuelle, les semences hybrides dominent pour des raisons essentiellement de rendement (même dans le biologique, beaucoup de jardiniers maraîchers les utilisent).
La Réserve mondiale de semences du Svalbard : en Norvège, près du pôle Nord, un lieu inouï, sorte de coffre-fort géant dans lequel les graines du monde entier sont précieusement conservées. Au cas où. En cas de fin de monde. De faim tout court aussi. La Syrie a récemment sollicité la Réserve pour récupérer les siennes en raison de la guerre qui a tout détruit.
Dans le monde, en un siècle, environ 75 % des variétés de fruits et de légumes ont disparu. Actuellement, au Québec, 15 à 20 semenciers artisanaux (dont ceux qui le font à temps partiel) préservent et entretiennent des cultivars. Plus il y aura de semenciers et plus il y aura de la diversité dans la production maraîchère et une stabilité dans les variétés produites. Il y a de l’érosion génétique, mais un travail de sélection ou de resélection est en cours. Grâce notamment à des organismes de préservation du vivant comme Semences du patrimoine (semences.ca) ainsi que d’autres qui font un travail extraordinaire. Les semences sont capitales pour l’agriculture, mais aussi pour tous les mangeurs que nous sommes !
Au Canada, la banque de semences qui centralise tout se trouve à Saskatoon. Elle s’appelle Ressources phytogénétiques du Canada et est gérée par Agriculture et Agroalimentaire Canada. « Le problème avec les banques de semences gouvernementales, c’est qu’elles ne sont pas accessibles à tous. Or, c’est important que la semence soit publique », pense Lyne Bellemare. Une semence doit être entretenue, capable de s’adapter à de nouvelles conditions climatiques ; elle doit vivre ! Toutefois, un lien et une collaboration existent entre cette banque de graines gouvernementale et celle de Semences du patrimoine (basée à Kitchener, en Ontario) qui, elle, redistribue les semences au public. En effet, la collection gouvernementale contient aussi les plantes indigènes du Canada, et plus seulement les variétés ayant un poids et un intérêt économiques.
Février et mars, c’est en plein la saison d’achat des semences. Pour une liste des fêtes des semences qui ont lieu au Québec et partout au Canada, visiter le site Seeds of Diversity (http://www.seeds.ca/), onglet « Events ».
Voir ou revoir le documentaire Le semeur de Julie Perron, sorti en 2015. Un portrait poétique d’un semencier artisanal (et pas banal !) basé à Kamouraska, Patrice Fortier.
La Réserve mondiale de semences du Svalbard : en Norvège, près du pôle Nord, un lieu inouï, sorte de coffre-fort géant dans lequel les graines du monde entier sont précieusement conservées. Au cas où. En cas de fin de monde. De faim tout court aussi. La Syrie a récemment sollicité la Réserve pour récupérer les siennes en raison de la guerre qui a tout détruit.
Dans le monde, en un siècle, environ 75 % des variétés de fruits et de légumes ont disparu. Actuellement, au Québec, 15 à 20 semenciers artisanaux (dont ceux qui le font à temps partiel) préservent et entretiennent des cultivars. Plus il y aura de semenciers et plus il y aura de la diversité dans la production maraîchère et une stabilité dans les variétés produites. Il y a de l’érosion génétique, mais un travail de sélection ou de resélection est en cours. Grâce notamment à des organismes de préservation du vivant comme Semences du patrimoine (semences.ca) ainsi que d’autres qui font un travail extraordinaire. Les semences sont capitales pour l’agriculture, mais aussi pour tous les mangeurs que nous sommes !
Au Canada, la banque de semences qui centralise tout se trouve à Saskatoon. Elle s’appelle Ressources phytogénétiques du Canada et est gérée par Agriculture et Agroalimentaire Canada. « Le problème avec les banques de semences gouvernementales, c’est qu’elles ne sont pas accessibles à tous. Or, c’est important que la semence soit publique », pense Lyne Bellemare. Une semence doit être entretenue, capable de s’adapter à de nouvelles conditions climatiques ; elle doit vivre ! Toutefois, un lien et une collaboration existent entre cette banque de graines gouvernementale et celle de Semences du patrimoine (basée à Kitchener, en Ontario) qui, elle, redistribue les semences au public. En effet, la collection gouvernementale contient aussi les plantes indigènes du Canada, et plus seulement les variétés ayant un poids et un intérêt économiques.
Février et mars, c’est en plein la saison d’achat des semences. Pour une liste des fêtes des semences qui ont lieu au Québec et partout au Canada, visiter le site Seeds of Diversity (http://www.seeds.ca/), onglet « Events ».
Voir ou revoir le documentaire Le semeur de Julie Perron, sorti en 2015. Un portrait poétique d’un semencier artisanal (et pas banal !) basé à Kamouraska, Patrice Fortier.