En bref: Nuages sur l'avenir de la mine Jeffrey
Québec - L'avenir de l'amiante au Québec ne passe pas nécessairement par la réouverture de la mine Jeffrey située à Asbestos, a averti hier le ministre des Ressources naturelles, François Gendron.
Ce dernier a cependant reporté sa définition finale à demain dans ce dossier. M. Gendron fera alors connaître la réponse du gouvernement à une demande d'aide financière de 10 millions formulée par la direction de la mine. La mine d'amiante a fermé ses portes lundi dernier, laissant 350 travailleurs dans la rue. Asbestos est à 50 kilomètres au nord de Sherbrooke. Le président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), François Vaudreuil, a rencontré hier le ministre Gendron avant la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. Le leader syndical a proposé au gouvernement des mesures pour assurer la réouverture de la mine pendant six mois, soit le temps de mettre en place un plan de relance de ce produit, dont l'utilisation est contestée dans certains pays européens. «Je veux assurer la pérennité de l'amiante au Québec. Eux pensent que cela doit passer par la réouverture de Jeffrey. C'est leur point de vue, mais ce n'est pas le mien, ni celui du gouvernement pour l'instant», a dit le ministre Gendron à sa sortie de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. Si jamais la mine restait fermée, le ministre a promis que le gouvernement ferait tout en son pouvoir pour accompagner les travailleurs mis à pied.