
À l’abri des regards, la crise au Tigré continue de faire des ravages
Les Nations unies craignent pour le sort de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés érythréens.
Les Nations unies craignent pour le sort de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés érythréens.
Il s’agit d’une première depuis le lancement d’une opération de l’armée éthiopienne il y a plus d’un mois.
Le gouvernement lui a dénié un accès humanitaire «sans restriction» dans la région, malgré un accord déjà obtenu.
Les camps de réfugiés au Tigré sont probablement «désormais à court» de nourriture.
La région du nord du pays a «désespérément besoin» d’aide humanitaire, soutient l’organisation.
Le président de la région dissidente a assuré que le combat se poursuivait.
Samedi, les dirigeants tigréens avaient dénoncé des «tirs à l’arme lourde» contre Mekele.
Les autorités tigréennes seraient retranchées dans la capitale Mekele.
Ce tir de roquette ravive les craintes d’une escalade régionale du conflit.
Les autorités dissidentes du cette région sont encerclées à Mekele, la capitale tigréenne d’un demi-million d’habitants.