
À l’abri des regards, la crise au Tigré continue de faire des ravages
Les Nations unies craignent pour le sort de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés érythréens.
Les Nations unies craignent pour le sort de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés érythréens.
Il s’agit d’une première depuis le lancement d’une opération de l’armée éthiopienne il y a plus d’un mois.
Le gouvernement lui a dénié un accès humanitaire «sans restriction» dans la région, malgré un accord déjà obtenu.
Les camps de réfugiés au Tigré sont probablement «désormais à court» de nourriture.
La région du nord du pays a «désespérément besoin» d’aide humanitaire, soutient l’organisation.
Samedi, les dirigeants tigréens avaient dénoncé des «tirs à l’arme lourde» contre Mekele.
Les autorités tigréennes seraient retranchées dans la capitale Mekele.
Les autorités dissidentes du cette région sont encerclées à Mekele, la capitale tigréenne d’un demi-million d’habitants.
Des centaines de civils ont été tués le 9 novembre dernier.
Le pouvoir fédéral projette d’«encercler» prochainement Mekele, capitale du Tigré.