
Une nouvelle constitution en Centrafrique va permettre un troisième mandat de Touadéra
L’opposition l’accuse de vouloir rester «président à vie», après cette approbation par un référendum sans surprise.
L’opposition l’accuse de vouloir rester «président à vie», après cette approbation par un référendum sans surprise.
L’adoption d’un nouveau texte permettrait au président Faustin Archange Touadéra de briguer un troisième mandat.
Le premier tour et la présidentielle s’étaient déroulés sous la menace des rebelles, en retrait depuis.
44 rebelles sont morts au cours des affrontements avec les forces armées.
Un électeur sur deux n’a pas pu voter, sous la menace d’une offensive rebelle sous la coupe de groupes armés.
Le scrutin a pourtant été salué comme «crédible» et «légitime» par le gouvernement et la communauté internationale.
Moscou a dépêché 300 «instructeurs militaires» pour aider le gouvernement qui dénonce une tentative de coup d’État.
Les élections présidentielle, avec pour favori le président actuel, et législatives sont prévues dimanche prochain.
L’avocat québécois Stéphane Bourgon a défendu un chef de milice centrafricain traduit devant la CPI.
Yekatom serait responsable de crimes de guerre commis entre 2013 et 2014.