La présence des États-Unis au Moyen-Orient «perturbe» la région, dit le président iranien

Bien que l’Irak et l’Iran se soient livrés une guerre de huit ans dans les années 1980, les relations entre les deux voisins à majorité chiite se sont considérablement apaisées après la chute de Saddam Hussein et de son régime dominé par les sunnites.
L’Irak est devenu un pilier économique essentiel pour la République islamique frappée par des sanctions occidentales, tandis que Téhéran fournit à Bagdad du gaz et de l’électricité ainsi que des produits de consommation courante.
« Les relations entre l’Iran et l’Irak se poursuivront dans le domaine des infrastructures hydrauliques et électriques », a déclaré le président iranien. Un “accord sur la sécurité a été établi entre les deux pays”, la sécurité de l’Irak et de ses frontières étant « très importante pour nous », a-t-il ajouté.
Les deux pays ont contribué à vaincre le groupe État islamique (EI) en Irak, et les États-Unis ont encore 2 500 militaires dans le pays.
Quelque 900 soldats américains restent aussi en Syrie, la plupart dans le nord-est sous administration kurde, dans le cadre d’une coalition dirigée par les États-Unis qui lutte contre les restes de l’EI. Et la cinquième flotte de la marine américaine est basée à Bahreïn.