Paris — Maintes fois repoussé, le procès de Jacques Chirac pour détournement de fonds publics à la mairie de Paris dans les années 1990 s'ouvrira lundi avec un enjeu historique et symbolique embarrassant pour la majorité.

La présence à l'audience de l'ancien chef de l'État, qui aura 79 ans en novembre, est incertaine du fait d'un état de santé fragile. Il est dispensé de venir lundi, mais ses avocats assurent qu'il sera présent mardi et viendra ensuite si on le lui demande, jusqu'à la fin du procès le 23 septembre.