Joe Biden a bon espoir que les États-Unis évitent un défaut de paiement

« On va parvenir à s’accorder parce qu’il n’y a pas d’autre alternative que de faire ce qu’il faut pour le pays », a déclaré Joe Biden, ajoutant que les négociations portaient « en fait sur les lignes du budget et non pas sur l’idée qu’il faut ou non rembourser nos dettes ».
Evan Vucci Associated Press « On va parvenir à s’accorder parce qu’il n’y a pas d’autre alternative que de faire ce qu’il faut pour le pays », a déclaré Joe Biden, ajoutant que les négociations portaient « en fait sur les lignes du budget et non pas sur l’idée qu’il faut ou non rembourser nos dettes ».

Le président Joe Biden s’est dit « confiant » mercredi concernant l’obtention d’un accord sur le plafond de la dette, assurant qu’un défaut de paiement des États-Unis sera évité.

Lors d’une brève intervention à la Maison-Blanche avant de partir pour le Japon, où il va participer à un sommet du G7, Joe Biden a précisé que les responsables du Congrès avec qui il a eu une réunion mardi « étaient d’accord pour éviter un défaut de paiement » des États-Unis.

« J’ai confiance dans le fait que nous allons avoir un accord sur le budget et que l’Amérique ne va pas faire défaut », a déclaré le président, répétant qu’une telle défaillance serait « catastrophique pour l’économie américaine et le peuple américain ».

« On va parvenir à s’accorder parce qu’il n’y a pas d’autre option que de faire ce qu’il faut pour le pays », a continué le président, ajoutant que les négociations portaient « en fait sur les lignes du budget et non pas sur l’idée qu’il faut ou non rembourser nos dettes ».

Coupes budgétaires

Sur ce point budgétaire, et alors que les républicains réclament des coupes dans les dépenses, le président démocrate a répété qu’il n’était pas prêt à accepter des compromis « qui auraient un effet sur les prestations de santé » des Américains.

Joe Biden faisait référence à un projet de loi républicain qui vise à supprimer l’accès à Medicaid — l’assurance maladie pour les plus démunis — à ceux qui ne travaillent pas et qui est l’un des points d’achoppement dans les négociations.

Le président a par ailleurs précisé qu’il avait « raccourci » son voyage en Asie après le G7 « afin d’être là pour les négociations finales et signer un accord avec les responsables du Congrès ».

Joe Biden a ainsi annulé sa tournée diplomatique en Papouasie–Nouvelle-Guinée et en Australie.

Il a ajouté qu’il resterait « en contact étroit » avec le chef des républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, et qu’il tiendrait une conférence de presse dimanche.

Pour sa part, Kevin McCarthy s’est déclaré mercredi « optimiste par rapport à notre capacité à travailler ensemble ».

La veille, il avait salué « un processus amélioré » dans la conduite des discussions, alors que la Maison-Blanche dépêchait deux hauts responsables pour traiter directement avec les dirigeants républicains.

Mardi, une réunion avait été tenue à la Maison-Blanche avec ces dirigeants du Congrès. L’objectif était d’obtenir un feu vert pour le relèvement du plafond de la dette et ainsi d’éviter un défaut de paiement des États-Unis, qui, sans accord, pourrait survenir dans deux semaines.

Le Congrès a la prérogative d’autoriser les États-Unis, premier emprunteur du monde, à émettre encore de la dette en relevant la limite de ses emprunts, qui se situent aujourd’hui à plus de 31 000 milliards de dollars américains, un montant supérieur à leur produit intérieur brut.

À Wall Street, les investisseurs saluaient nettement ces déclarations de confiance sur le bras de fer de la dette qui noircit l’horizon économique depuis des semaines. L’indice Dow Jones gagnait 1,11 % et le Nasdaq 0,88 % en milieu de séance.

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