Un tribunal donne raison aux «villes sanctuaires» contre le gouvernement Trump

Le président américain, Donald Trump, accuse régulièrement les villes sactuaires de libérer des criminels.
Photo: Mandel Ngan Agence France-Presse Le président américain, Donald Trump, accuse régulièrement les villes sactuaires de libérer des criminels.

Chicago — Une cour d’appel fédérale située à Chicago a rejeté jeudi les efforts du gouvernement Trump pour punir les « villes sanctuaires », ces municipalités qui refusent de coopérer avec les services de l’immigration du gouvernement fédéral pour arrêter les clandestins.

Le tribunal de l’Illinois a déclaré que le ministère de la Justice (DoJ) ne pouvait pas priver ces villes de financements fédéraux.

Depuis l’année dernière, le DoJ s’est lancé dans une bataille contre les villes et États, très majoritairement démocrates, qui autorisent leurs forces de police locales à libérer des sans-papiers sans les livrer aux autorités fédérales.

Le président républicain Donald Trump accuse régulièrement ces villes de libérer des criminels.

 

Sur Twitter mercredi, il a ainsi dénoncé une nouvelle fois « un concept ridicule, qui infeste et nourrit la criminalité ».


Mais dans son jugement rendu jeudi, le tribunal fédéral a soutenu que le ministère de la Justice ne pouvait pas bloquer des fonds fédéraux approuvés par le Congrès, au nom de la séparation des pouvoirs.

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