Le parti du premier ministre en tête

New Delhi — Le parti politique du premier ministre indien Narendra Modi a réalisé d’importants gains électoraux, dimanche, dans deux États du pays, selon les résultats officiels.

Le Parti du peuple indien (Bharatiya Janata Party, BJP) a remporté la majorité dans l’Haryana, ainsi que le plus grand nombre de sièges dans le Maharashtra, où se trouve la capitale financière du pays, Mumbai. Ces votes sont vus comme une confirmation de la popularité de M. Modi cinq mois après son entrée en poste comme premier ministre, tout en lui donnant des appuis supplémentaires pour faire adopter des réformes économiques.

« Les résultats ont prouvé que, tel un tsunami, la vague Modi démolit l’ensemble de l’opposition », a déclaré à la presse le leader du BJP, Amit Shah.


M. Modi a d’ailleurs fait campagne énergiquement en prévision du scrutin du 15 octobre. Le BJP, qui affrontait seul l’électorat pour la première fois dans ces deux États, a pressé les électeurs de voter en faveur du premier ministre — largement considéré comme un leader pouvant donner un coup de barre à l’économie indienne moribonde et attirer davantage d’investisseurs étrangers.

Dimanche soir, la Commission électorale indienne rapportait que le BJP avait obtenu 120 des 288 sièges de la législature du Maharashtra, et menait dans au moins deux autres circonscriptions faisant toujours l’objet d’un décompte. La deuxième place était occupée par le parti nationaliste Shiv Sena, qui a remporté 63 sièges, tandis que le Parti du Congrès a obtenu 42 sièges.

Dans l’Haryana, le BJP a remporté 47 des 90 sièges, permettant ainsi au parti de prendre le pouvoir dans cet État pour la première fois.

Le vice-président du Parti du Congrès, Rahul Gandhi, a félicité le BJP, affirmant que « les gens ont voté pour le changement, après 15 ans de notre gouvernement au Maharashtra et 10 ans dans l’Haryana ».

Les élections étatiques déterminent également qui contrôle la chambre haute du Parlement indien. Si la Chambre basse est plus puissante, la chambre haute peut malgré tout ralentir l’adoption et l’entrée en vigueur des projets de loi.

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