Mali - Main tendue aux Touareg
Des états généraux de la décentralisation » se sont ouverts lundi à Bamako pour aider à résoudre la crise dans le nord du Mali et répondre notamment aux « frustrations » des Touareg, selon le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
« Il nous faut apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touareg », a déclaré le chef de l’État en ouvrant les travaux de cette rencontre qui s’achève mercredi.
Le chef de l’État a reconnu des « insuffisances et des dysfonctionnements » dans la politique de décentralisation jusqu’alors menée au Mali.
Quelque 600 personnes participent à ces états généraux, représentants de l’État et des régions essentiellement. Ils sont une des premières phases d’un dialogue censé pacifier le nord du Mali, soumis en 2012 à une rébellion touareg suivie d’un coup d’État militaire à Bamako, puis d’une occupation par des groupes islamistes armés liés à al-Qaïda dont des éléments restent actifs dans la région. Selon le président Keïta, « l’une des causes du cataclysme qu’a connu notre pays est la déliquescence de l’État ».