En bref - Violences à Conakry
Conakry — Les violences électorales du week-end à Conakry ont fait un mort et 50 blessés et pour prévenir de nouveaux incidents avant le second tour de la présidentielle, le gouvernement a décidé hier de suspendre toutes les manifestation de rue au moins jusqu'à aujourd'hui.
«Le bilan» du «week-end de violences» est «d'un mort et 50 blessés», a annoncé dans un communiqué le gouvernement de transition du premier ministre Jean-Marie Doré, qui s'est réuni en urgence hier. «La campagne électorale au titre du second tour» prévu le 19 septembre, «est provisoirement suspendue», ajoute le texte. Les violences, qui ont débuté samedi pour se poursuivre hier, ont opposé dans la banlieue de Conakry des militants des partis des deux candidats en lice au second tour, l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) d'Alpha Condé.