En bref - Pistes brouillées

Paris — La commission de l'ONU sur l'attentat qui a coûté la vie à l'ex-premier ministre Rafic Hariri, le 14 février dernier, accuse des personnalités prosyriennes de chercher à brouiller les pistes.

Dans une entrevue publiée aujourd'hui par Le Figaro, le responsable des enquêteurs, Detlev Mehlis, soupçonne ainsi le chef de la garde présidentielle d'avoir donné l'ordre de nettoyer la scène du crime pour protéger les commanditaires. Il précise néanmoins que la commission fait tout pour achever son enquête le 15 septembre et se déclare «prudemment optimiste» sur ses chances d'élucider l'assassinat. «Sur la foi des témoignages recueillis, nous avons un suspect, Moustapha Hamdane [le chef de la garde présidentielle].»

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