Le Kremlin promet une réponse après la fermeture par l’Islande de son ambassade à Moscou

La ministre des Affaires étrangères islandaise, Thórdís Gylfadóttir, avait expliqué vendredi que «la situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de [Reykjavik] d’opérer en Russie». En photo, Mme Gylfadóttir lors d’une rencontre de l’OTAN le 1er juin 2023 à Oslo, en Norvège.
Sergei Grits Associated Press La ministre des Affaires étrangères islandaise, Thórdís Gylfadóttir, avait expliqué vendredi que «la situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de [Reykjavik] d’opérer en Russie». En photo, Mme Gylfadóttir lors d’une rencontre de l’OTAN le 1er juin 2023 à Oslo, en Norvège.

La Russie a promis de répliquer samedi après la décision de l’Islande la veille de fermer son ambassade à Moscou en raison du conflit en Ukraine, devenant le premier pays à prendre une telle mesure.

« Toutes les actions anti-russes de Reykjavik susciteront inévitablement une réponse », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, accusant l’Islande d’avoir « ruiné » les relations entre les deux pays.

« Nous tiendrons compte de cette décision inamicale lorsque nous établirons nos relations avec l’Islande à l’avenir », a-t-il ajouté, estimant que « l’entière responsabilité de cette évolution incombe » à Reykjavik.

Le petit pays nordique est le premier à prendre une pareille mesure depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.

La ministre des Affaires étrangères islandaise, Thórdís Gylfadóttir, avait expliqué vendredi que « la situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de [Reykjavik] d’opérer en Russie ».

Dans la capitale russe, le drapeau de l’ambassade islandaise a été symboliquement enlevé de la représentation vendredi après-midi, a constaté une équipe de l’Agence France-Presse.

L’Islande a aussi demandé à Moscou de « limiter les activités » de son ambassade dans la capitale islandaise et d’y « réduire le niveau de représentation ».

Reykjavik a précisé qu’il ne s’agit toutefois pas d’une rupture des relations diplomatiques.

Le pays nordique de 375 000 habitants avait une ambassade à Moscou depuis 1944, sauf durant la période de 1951 à 1953. Il avait été un lieu symbolique de rencontre Est-Ouest à la fin de la Guerre froide.

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