Aucune majorité claire après les élections en Nouvelle-Zélande

Le premier ministre sortant, Bill English, a mené une campagne plutôt sobre, misant sur des baisses d’impôts.
Photo: Michael Bradley Agence France-Presse Le premier ministre sortant, Bill English, a mené une campagne plutôt sobre, misant sur des baisses d’impôts.

Le parti du premier ministre sortant, Bill English, a récolté le plus de voix lors des élections de samedi en Nouvelle-Zélande, mais pas suffisamment pour former à lui seul le gouvernement.

Les Néo-Zélandais pourraient attendre plusieurs jours — voire des semaines — pour savoir si M. English conservera son poste, alors que se formera une coalition de diverses formations politiques.

Sa principale adversaire, Jacinda Ardem, pourrait toujours rafler le titre de première ministre.

 

La formation de Bill English, le Parti national, a décroché 46 pour cent des voix et cherche à obtenir un quatrième mandat au pouvoir. Le Parti travailliste dirigé par Mme Ardem a pour sa part récolté 36 pour cent des voix, contre huit pour cent pour le parti Nouvelle-Zélande d’abord et six pour cent pour les verts.

Dans le cadre du mode de scrutin proportionnel de la Nouvelle-Zélande, les plus grands partis doivent fréquemment former des alliances avec de plus petites formations. Le Parti vert se range habituellement derrière les travaillistes.

 

Au fil de la campagne, la popularité de Jacinda Ardem n’a cessé de progresser. La politicienne de 37 ans était accueillie comme une vedette lors de ses rassemblements. Ses promesses électorales s’articulaient autour du logement abordable, de l’environnement et d’investissements en santé et en éducation.

Bill English, 55 ans, a pour sa part mené une campagne plutôt sobre, misant sur des baisses d’impôts.

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