D'anciens délégués témoignent

Réginald Harvey Collaboration spéciale

Ce texte fait partie du cahier spécial Le 50e de la Délégation du Québec à Paris

En quelques phrases tirées de leurs témoignages rendus à l'occasion du 50e anniversaire de la Délégation, cinq anciens délégués esquissent leur point de vue sur des temps forts vécus lors de leur séjour à Paris.

Pour Louise Beaudoin, déléguée de 1983 à 1985, «mon grand oeuvre a été le rapprochement avec les socialistes et la bataille, gagnée, pour le statut du Québec au sein du Sommet de la Francophonie».

Jean-Louis Roy, de 1986 à 1990, indique qu'«être délégué du Québec en France constitue un privilège certain. Je l'ai été au moment où cette relation officielle demi-centenaire, fondée sur une proximité certaine entre deux sociétés dont les destins culturels et spirituels sont indissociables, se conjugue et s'enrichit d'une relation plus vaste encore, celle qui nous lie aux pays et gouvernements francophones du monde. Le Québec, la France et la Francophonie en étroite association!»

Claude Roquet le fut en 1985 et 1986 et de 1993 à 1996: «En février 1986 se déroule à Versailles, sur un canevas largement québécois, le premier Sommet francophone, où le premier ministre, M. Robert Bourassa, représente le Québec. Le deuxième Sommet, en 1987, se tiendra à Québec. Et surtout intervient en 1995 le référendum sur la souveraineté du Québec. Cet événement majeur suscite en France un intérêt que doit gérer la Délégation.»

Clément Duhaime sera en poste de 2000 à 2005: «Le hasard des calendriers diplomatique et politique a voulu que je prenne mes fonctions, rue Pergolèse, au moment où le nouvel ambassadeur du Canada, Raymond Chrétien, s'installait dans les siennes, avenue Montaigne. Nos rapports auraient pu être tendus, il n'en a rien été, sans qu'aucun de nous renie ses convictions ou manque à son devoir envers le gouvernement qu'il représentait.»

Wilfrid-Guy Licari lui succède en 2006 et poursuit jusqu'en 2010: «L'un des moments forts aura été le dossier des ententes sur la reconnaissance des qualifications professionnelles. Développement majeur, voire historique, devant permettre une large mobilité professionnelle entre le Québec et la France. Ce pont transatlantique marque une première et va servir les intérêts économiques du Québec. Le souvenir le plus marquant restera toutefois celui des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de Québec, événement historique fort réussi qui aura suscité en France une mobilisation exceptionnelle.»

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Collaborateur du Devoir

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