«Blackwater 2 – La digue», Michael McDowell

Malgré une saisissante séance de vaudou et la mort sanglante d’un enfant innocent, «La digue», dont le rythme est aussi haletant que celui du premier tome, «La crue», mise davantage sur l’humour que sur l’horreur.
Photo: Alto Malgré une saisissante séance de vaudou et la mort sanglante d’un enfant innocent, «La digue», dont le rythme est aussi haletant que celui du premier tome, «La crue», mise davantage sur l’humour que sur l’horreur.

Les choses se corsent dans ce deuxième des six tomes de Blackwater, du regretté écrivain et scénariste Michael McDowell.

« Quand je serai morte, reprit-elle, avec ou sans digue, cette ville et tous ses habitants disparaîtront de la surface de la Terre… » Les choses se corsent dans ce deuxième des six tomes de Blackwater, du regretté écrivain et scénariste Michael McDowell. Vouant une haine féroce à l’énigmatique Elinor, épouse de son fils Oscar, Mary Love multiplie les intrigues pour maintenir son ascendant sur son clan. Or, sa fille, la réservée Sister, lui réserve une surprise de taille. Malgré une saisissante séance de vaudou et la mort sanglante d’un enfant innocent, « La digue », dont le rythme est aussi haletant que celui du premier tome, « La crue », mise davantage sur l’humour que sur l’horreur. Ainsi, les dîners de famille animés, auxquels assistent de nouveaux personnages peu amènes, sont le théâtre de jouissives joutes verbales. Tandis que la digue s’érige à Perdido, Alabama, l’auteur dirige l’attention vers Frances, digne fille d’Elinor, et insuffle à Blackwater une fine atmosphère d’épouvante. À suivre…  


Blackwater, tome 2

★★★

Michael McDowell, traduit de l’anglais par Yoko Lacour et Hélène Charrier, Alto, Québec, 2022, 232 pages

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