Le voleur de sandwichs, Patrick Doyon et André Marois

Mais qui donc vole les sandwichs dans la boîte à lunch du petit Martin à l’école ? Le gros Robin ? Benjamin le fatigant ? La pauvre Marie ? Ou, pire encore, la bien nommée Mme Tzatziki, enseignante dans cette école située sans l’ombre d’un doute sur un Plateau près de chez vous et où les lunchs, un tantinet bobo, faits par une mère qui semble l’être tout autant, se retrouvent ici au coeur d’une intrigue amusante ? Sans prétention, mais avec habileté, une jolie narration et surtout un sens aigu de l’esthétisme, Patrick Doyon au crayon et André Marois au texte signent avec cette histoire de voleur un récit ludique efficace et bien ficelé où, bien sûr, les apparences sont trompeuses et où les évidences peuvent en cacher d’autres. C’est raffiné comme un sandwich aux légumes grillés avec humus de lentilles orange, et surtout, ça n’a finalement pas d’âge pour être consommé.

Le voleur de sandwichs

Patrick Doyon et André Marois, La Pastèque, Montréal, 2014, 160 pages

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