Poésie - Michaël Trahan vite
Faire la lumière sur la mort, tel semble le dessein du poète, avec une simple allumette ou sous le reflet intense de la lune, celle du ciel ou de Méliès, « pleine lune au fond du corps // plein corps au bout du ciel / la lune pleine tête / s’ouvre à bout portant / comme un œil un gong / qu’on vient de frapper ». Corps nu ou vivant devant la fin des temps, au bout du jour, le corps. Allez lire ce Nœud coulant et vous y rencontrerez un auteur. Fait rare, fait à souligner.