Le grand inventaire des beautés du monde

On n'aura jamais assez d'une vie pour voir tous les chefs-d'oeuvre laissés par la main de l'homme sur la surface de la planète. Idem pour les sites naturels, plus époustouflants les uns que les autres. À défaut de devenir explorateur ou capitaine au long cours, il est possible de faire le tour du monde depuis son salon, en feuilletant plusieurs nouvelles parutions.

Du nombre, Les Plus Beaux Sites du Patrimoine de l'UNESCO, un nouvel ouvrage grand format publié par Gründ, fait la recension de quelque 110 des 800 sites inscrits au Patrimoine mondial de l'humanité par le bras culturel des Nations unies.

On fait ici l'inventaire en photos des beautés du monde, en commençant par les monuments, les sites archéologiques, puis les sites naturels englobant en un même livre l'histoire des peuples, mais aussi un peu de celle de la planète et de ses curiosités géographiques.

Les merveilles architecturales plus connues que sont Versailles, les quais de la Seine, ou le centre baroque de Saint-Pétersbourg côtoient des joyaux du Moyen-Orient et d'Asie, plus rarement visités. Du nombre, les minarets de la mosquée Hasan au Caire, les maisons de bois colorées de Bryggen en Norvège, les marbres polychromes du Vieux-Damas et la ville de Ghadamès, en Libye, un labyrinthe de terre cuite construit aux portes du désert plusieurs siècles avant Jésus-Christ.

Au rayon archéologie, on survole les incontournables pyramides de Gizeh et le mausolée de l'empereur Qin avec ses 8000 soldats de terre cuite, mais aussi les sites méconnus des grottes d'Anjantha en Inde, sculptées à même la falaise, et la ville-palais de Sirigiya, un sanctuaire perché sur un rocher culminant à 200 mètres au-dessus de la forêt tropicale cingalaise, regorgeant de fresques de jeunes nymphes pulpeuses. Ce tour de la Terre ne serait pas complet sans la visite des beautés naturelles de la planète que sont le parc de Ngorongoro, en Tanzanie, et la réserve de Kinabulu, en Malaisie, joyau de la biodiversité renfermant neuf espèces de plantes carnivores, plus de 1000 types d'orchidées et la plus grosse fleur du monde, pesant plus de neuf kilos.

Dans un autre ordre d'idée, Villes de l'extrême invite à un tour du monde de l'urbanité, vu par la lorgnette du contraste. Cet amusant palmarès des métropoles extrêmes nous apprend que Stockholm, Oslo et Munich sont les villes les plus écologiques, les plus meurtrières étant Johannesburg, Lagos et Ciudad Juàres au Mexique. Les plus antiques cités de Byblos, Damas et Bénarès contrastent avec les villes les plus désertes de Pripiat (Tchernobyl), Bodie et Kolmansdrop. De la richissime Dubaï (quoique chancelante) à la proprette Calgary, sous toutes les latitudes et tous les climats, des villes affichent leur caractère unique, revendiquent leur record, allant de l'enviable à l'invivable.

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