Jean Charest

Photo Annik MH de Carufel Le Devoir


Ancien chef du Parti libéral du Québec, John James (Jean) Charest a été premier ministre du Québec d’avril 2003 à septembre 2012. 

Son troisième mandat a été marqué par des allégations de financement douteux et des scandales dans le secteur de la construction. En 2011, une pétition rassemblant plus de 200 000 signatures demande sa démission; elle est suivie par l’importante grève étudiante du Printemps érable. Le Parti libéral perd finalement les élections générales du 4 septembre 2012, au profit du Parti québécois de Pauline Marois.

Jean Charest est dans la mire de l’UPAC et de son enquête Mâchurer (ouverte en 2014 pour faire la lumière sur des pratiques de financement douteuses au sein du PLQ), mais aucune accusation n’est portée contre lui, et l’enquête est abandonnée début 2022. À la même période, Jean Charest se présente comme candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada.

Jean Charest a déjà joué un rôle en politique fédérale : à l’âge de 28 ans, il est nommé ministre d’État à la Jeunesse au sein du cabinet de Brian Mulroney, devenant ainsi le plus jeune membre du Conseil des ministres. Par la suite, il est brièvement nommé vice-premier ministre du Canada et ministre de l’Industrie, des Sciences et de la Technologie dans le cabinet de Kim Campbell, puis chef du Parti progressiste-conservateur de 1993 à 1998.

[Vidéo] À (re)voir: Les hauts et les bas de la carrière politique de Jean Charest
 

   

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