
La Banque du Canada ne devrait pas craindre une hausse des salaires
Les salaires au Québec pourraient augmenter de 7,3% d’ici un an sans nuire au retour de l’inflation à 2%, selon l’IRIS.
L'inflation se définit comme la dépréciation de la monnaie, donc la diminution du pouvoir d'achat, et la hausse générale des prix à la consommation. La hausse des taux d’intérêt est le principal outil de la Banque du Canada pour réguler l’inflation. Une inflation galopante mènerait à une stagnation de l’activité économique, aussi appelée stagflation.
Les salaires au Québec pourraient augmenter de 7,3% d’ici un an sans nuire au retour de l’inflation à 2%, selon l’IRIS.
D’un mois à l’autre, le produit intérieur brut a même fait du surplace, une fois pris en compte l’effet de l’inflation.
Brasseurs et détaillants doivent offrir de nouveaux produits pour éviter de fermer, face à une explosion des coûts.
Les taux d’intérêt plus élevés font notamment grimper le coût des prêts hypothécaires.
Il faudrait construire environ 350 000 logements par année pour ne pas aggraver l’inabordabilité, selon Desjardins.
Le rythme annuel de l’inflation mesuré par Statistique Canada était de 4,3% en mars.
Les consommateurs perçoivent les prix annoncés par livre, dont les chiffres sont plus bas, comme étant moins chers.
De nouveaux reculs de l’inflation devraient être lents et cahoteux.
Le contexte économique actuel, en particulier l’inflation, est un coup dur après les années de pandémie.
Une baisse des créations d’emplois et une hausse du taux du chômage sont attendues pour parvenir à freiner l’inflation.