
Un magazine LGBTQ+ s’excuse d’avoir mégenré une personne non binaire
Le magazine «Fugues» a utilisé des termes féminins pour parler d’une personne non binaire.
Iel est un pronom neutre de troisième personne qui permet, au moyen de l’écriture inclusive, de désigner les personnes non binaires. Son entrée dans l’édition en ligne du dictionnaire Le Robert, en novembre 2021, a provoqué de nombreux débats, et son utilisation n’est pas courante dans toute la Francophonie. À l’Office québécois de la langue française, on préfère avoir recours à la rédaction épicène.
Le magazine «Fugues» a utilisé des termes féminins pour parler d’une personne non binaire.
Un grand bouillonnement politico-linguistique s’opère dans les universités.
Une revue de sociologie de l’UQAM exige que ses «auteur·rice·s» évitent les formulations genrées.
Gommer l’expression binaire du genre ou y faire apparaître le féminin, c’est l’intention qui va définir la méthode.
Il serait étonnant que le pronom s’ancre officiellement dans l’usage commun du français.
Chronique Cette année, le dictionnaire se porte à la mode «dégenrée», le «neutre» en bandoulière.
Dans la traduction de «Noopiming», le pronom non genré fait écho à un concept de la langue anichinabémowin.
Un lexicologue critique sévèrement la décision du Robert d’inclure le pronom «iel» dans son dictionnaire en ligne.
L’entrée du pronom « iel » dans les dictionnaires québécois n’est pas pour demain.
Le pronom « iel », permet d’éviter une distinction de genre.