Certification en management environnemental
Ce texte fait partie du cahier spécial Développement durable
L’arrondissement de Saint-Laurent se targue avec raison d’être devenu la première instance municipale à recevoir en 2013 la certification ISO 14001 ; elle fournit de la sorte la preuve qu’elle se conforme aux critères de cette norme en matière de management environnemental. Le maire, Alan de Sousa, témoigne de l’engagement de cette municipalité montréalaise dans le développement durable.
Saint-Laurent s’est doté en 2012 d’un système de gestion environnementale (SGE) qui lui a servi à mieux mesurer son empreinte écologique ; de la sorte, il lui a été possible d’appliquer les mesures propres à réduire ses impacts environnementaux dans la conduite de ses activités quotidiennes.
M. de Sousa se montre fier du chemin parcouru : « C’est un objet de fierté pour moi, parce qu’on démontre qu’on a réussi notre examen par l’obtention de cette certification ; pour y arriver, il y a beaucoup de travail qui doit être fait en amont. En mettant en place chez nous un SGE, on a voulu s’assurer que les prises de décision, que l’ensemble de nos pratiques et que les gestes posés sur une base quotidienne soient toujours conformes aux meilleures applications des principes du développement durable. »
Le maire fournit de nombreux exemples des mesures qui ont été prises pour obtenir une reconnaissance internationale en environnement et il assure que « l’effort majeur qui a été consenti porte sur la formation de nos employés dans des lieux comme notre centre des loisirs, les ateliers municipaux et les bureaux de la mairie ». Il explique pourquoi : « Si les gens ne sont pas conscients de ce que nous voulons faire, il y a des dérapages qui peuvent se produire plus facilement, mais ils se sont engagés et il y a eu des efforts individuels et collectifs de leur part ; ils ont bien compris les objectifs poursuivis, et ceux qui disposaient de plus d’ancienneté ont fourni des explications sur nos façons de faire au nouveau personnel. »
Des résultats tangibles pour tous
Au bout du compte, il s’est avéré que la gestion environnementale a produit des retombées positives, selon M. de Sousa : « Ultimement, cela affecte la sécurité de nos employés et la qualité des services qu’on octroie, tout en réduisant l’empreinte environnementale de l’organisation municipale de l’arrondissement. »
En bout de ligne, les citoyens profitent d’une meilleure qualité de vie : « Si nos employés sont plus sensibles à des éléments de sécurité et s’ils font preuve de respect des règles dans le traitement et la disposition des matières dangereuses, il s’ensuit des retombées sur le plan sécuritaire non seulement dans nos bâtiments, mais aussi quand ils s’affairent sur nos routes et dans le domaine public ; quand ils sont en contact avec la population, leurs comportements sont également affectés. Il s’agit là d’une démarche de développement durable qui n’est pas unidimensionnelle mais multidimensionnelle : elle touche tous les gens auprès desquels on intervient. »
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