Un jour pour réfléchir à l'avenir de la planète
Quelques heures pour prendre le temps de réfléchir à l'avenir de la planète... C'est ce à quoi les Québécois sont conviés aujourd'hui, alors que se déroule le 13e Jour de la Terre. Une initiative qui prend un peu plus d'ampleur chaque année, preuve selon ses organisateurs que les citoyens sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales.
Cette année, plus de 150 activités sont au menu, de quoi permettre à tout un chacun de prendre part à l'événement, et ce, dans un nombre croissant de villes et de villages. Des corvées de nettoyage à la présentation d'initiatives qui permettent d'apporter sa contribution à l'environnement, en passant par la sensibilisation des jeunes dans les écoles ou la découverte de la biodiversité d'ici, la programmation est très diversifiée. Le www.jourdelaterre.org en donne la liste complète.Près d'une trentaine de musées de 16 villes du Québec se sont notamment associés à ces 24 heures sur Terre. À Montréal, par exemple, le Biodôme propose l'exposition ÉcoMondo. Celle-ci présente des cas réels où des problèmes environnementaux ont eu des impacts sur la santé humaine. Mais, surtout, elle montre comment des communautés ont trouvé des solutions viables, qui tiennent compte à la fois des aspects économiques, culturels et environnementaux de leur région.
Le directeur de l'organisation, Pierre Lussier, se réjouit de l'ampleur du mouvement participatif lancé par le Jour de la Terre au Québec. «Avec plus de 150 activités au calendrier le 22 avril seulement, des partenaires plus que jamais impliqués dans la mise en place d'un Québec plus vert, et l'appui des municipalités, l'année 2008 s'annonce pleine de défis stimulants et permet d'espérer que désormais, le Jour de la Terre sera réellement célébré 365 jours sur 365.» Fait à noter, des activités en lien avec cette journée se tiendront pendant près de deux semaines.
Et la thématique qui chapeautera l'événement cette année et de l'an prochain est l'«Écomunicipalité». La raison de ce choix est simple: Les municipalités constituent l'un des piliers de l'organisation sociale québécoise, leur implication s'avère primordiale dans la mise en application du développement durable. Elles doivent donc se positionner dès maintenant en tant qu'écomunicipalités.
Comme l'affirme Jacques Languirand, porte-parole du Jour de la Terre Québec: «À portée de main, la municipalité demeure l'entité la plus proche de nous, un gouvernement de proximité auprès duquel nous pouvons intervenir en tant que citoyens pour influencer les orientations et les décisions politiques.»
Dans cette perspective, le Jour de la Terre, en collaboration avec un comité de maires, d'experts et de partenaires, instaurera un programme pour les municipalités et les citoyens, qui pourront alors compter sur une foule d'outils pour mettre en oeuvre le développement durable dans leur coin de pays.