L’économie verte «ne créera pas de chômage massif»

De nombreux travailleurs possèdent déjà les compétences requises pour se tourner vers des secteurs émergents comme l’hydrogène et les biocarburants. En photo, l’usine de production d’hydrogène d’Air Products, à Edmonton.
Amber Bracken La Presse canadienne De nombreux travailleurs possèdent déjà les compétences requises pour se tourner vers des secteurs émergents comme l’hydrogène et les biocarburants. En photo, l’usine de production d’hydrogène d’Air Products, à Edmonton.

Le plan promis depuis longtemps par les libéraux fédéraux pour assurer la transition de la main-d’oeuvre canadienne afin de répondre aux changements climatiques prévoit qu’une « économie verte » ne provoquera pas de chômage massif dans les villes qui sont intimement liées aux hydrocarbures.

Le Plan provisoire pour des emplois durables d’Ottawa soutient même que si le Canada joue bien ses cartes, l’économie verte créera tellement d’emplois qu’il n’y aura peut-être pas assez de travailleurs pour pourvoir ces postes. Ce plan de transition est devenu la cible privilégiée de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qui soutient que l’objectif ultime des libéraux fédéraux est de fermer carrément l’industrie pétrolière et gazière.

Dans son plan provisoire pour 2023-2025 publié vendredi, le gouvernement assure que ce n’est pas le cas. Le plan prédit que même si les Canadiens doivent accepter une baisse considérable de la demande de pétrole et de gaz, cette dernière ne disparaîtra pas complètement.

Le gouvernement affirme par ailleurs que de nombreux travailleurs possèdent déjà les compétences requises pour se tourner vers des secteurs émergents comme l’hydrogène et les biocarburants.

Le plan prévoit par ailleurs la création d’un nouveau secrétariat fédéral qui aidera à coordonner la transition des emplois, les programmes de formation et de recyclage de la main-d’oeuvre et une meilleure collecte de données sur les emplois existants et ceux qui seront créés.

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