Chute de près de trois millions de dollars pour le NFT du premier «tweet» de l’histoire

Sobre, le tweet originel, émis par le cofondateur du réseau social, Jack Dorsey, cumule à ce jour plus de 140 000 partages sur Twitter.
Capture d’écran Sobre, le tweet originel, émis par le cofondateur du réseau social, Jack Dorsey, cumule à ce jour plus de 140 000 partages sur Twitter.

Initialement acheté pour la coquette somme de 2,9 millions de dollars américains, le NFT (jeton non fongible) du tout premier tweet de l’histoire, émis par le cofondateur du réseau social, Jack Dorsey, ne vaut aujourd’hui plus qu’environ 1000 $.

Alors que le marché des NFT explosait en mars 2021, l’entrepreneur en cryptomonnaie Sina Estavi avait acquis la propriété du fameux tweet rédigé par Jack Dorsey en mars 2006. Sobre, le tweet originel indique simplement « just setting up my twttr » (« juste en train de configurer mon twttr », en traduction libre) et cumule à ce jour plus de 140 000 partages sur le réseau social. La valeur de son NFT a toutefois fortement décru dans la dernière année et demie.

Lorsqu’Estavi a mis le NFT en vente, en avril dernier, il demandait 48 millions de dollars. Il promettait de remettre la moitié de la somme à l’association caritative GiveDirectly, qui aide les personnes vivant dans la pauvreté dans les pays en voie de développement.
 

 

Aucune offre satisfaisante n’a toutefois été faite. Lundi, l’offre d’achat la plus haute sur le site OpenSea, qui sert à vendre des NFT, atteignait à peine 22,58 $. Mardi, la plus haute offre avait légèrement augmenté pour atteindre 1129,10 $, bien que toujours éloignée des 48 millions initialement demandés par Estavi.

Lors de l’achat du tweet par l’entrepreneur, en 2021, le marché des NFT était en pleine expansion. Il connaît aujourd’hui des jours plus difficiles, tout comme les cryptomonnaies, dont la valeur est en chute libre.

Les jetons non fongibles, dits NFT (pour « non fungible tokens »), sont des certificats d’authenticité reliés à des objets numériques comme des oeuvres d’art, des morceaux de musique ou des vidéos. Ces certificats sont enregistrés sur la chaîne de blocs, une technologie sur laquelle repose le fonctionnement des cryptomonnaies, comme le bitcoin.

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