Terminé les frais sur les transactions sur la plateforme de courtage Disnat?

Des utilisateurs de la plateforme de courtage en ligne Disnat chez Desjardins affirment que leurs transactions.
Alors que la Banque Nationale a récemment aboli les frais de commission sur l’achat et la vente d’actions sur sa plateforme de courtage en ligne, des utilisateurs de la plateforme Disnat de Desjardins affirment que leurs transactions sont maintenant gratuites.
De nombreux internautes ont écrit à la plateforme pour demander l’annulation des frais dans les derniers jours. Sur un groupe Facebook d’investisseurs boursiers québécois, certains mentionnent avoir eu la confirmation que c’était maintenant chose faite.
« Nous analysons cette offre avec beaucoup de minutie, mais sachez que notre clientèle est importante pour nous, donc dès maintenant, votre compte est codé pour toute transaction sur actions et [fonds négociés en Bourse] via le web à 0,00 $», est-il écrit dans un courriel datant de mardi et adressé à un utilisateur de Disnat avec qui Le Devoir s’est entretenu.
Mais plusieurs attendent encore un retour. Signe que la plateforme reçoit beaucoup de demandes, une réponse automatique à un courriel que Le Devoir a envoyé mentionne que si la question « concerne les commissions à 0,00 $ », la demande sera traitée « dans les prochaines 72 heures ».
L’équipe chargée des relations médias chez Desjardins n’était pas en mesure de donner plus de détails lorsque contactée vendredi en fin de journée.
Plusieurs courtiers comme Robinhood ou Wealthsimple offrent déjà des services sans commission. Face à cette tendance, la Banque Nationale avait annoncé le 23 août dernier l’abolition des frais pour les transactions effectuées en ligne. « Avec cette annonce, BNCD est à l’heure actuelle la seule firme de courtage direct affiliée à une banque canadienne à abolir ses commissions sur actions et fonds négociés en bourse (FNB) pour toutes transactions effectuées en ligne sur les marchés canadiens et américains », avait alors écrit l’institution bancaire dans un communiqué.
Avec Clémence Pavic