WeWork se rapproche de la Bourse

WeWork se prépare à entrer en Bourse et s’ajoute à la liste grandissante de compagnies déficitaires à la recherche d’investisseurs.
La société de partage d’espaces de bureaux, récemment renommée The We Company, a déclaré, dans un document déposé mercredi auprès des autorités réglementaires américaines, qu’elle comptait désormais 527 000 membres répartis dans 29 pays. Cela représente près du double des 268 000 membres de l’année précédente. En juin, plus de 50 % de ses membres étaient situés à l’extérieur des États-Unis.
La société génère ses revenus en louant ses bureaux. Au 30 juin, le groupe comptait 17,92 milliards $US d’obligations de location à long terme. Alors que ses membres initiaux étaient principalement des pigistes, des entreprises en démarrage et des petites sociétés, WeWork a déclaré que ses membres actuels représentaient des entreprises mondiales de multiples secteurs, dont 38 % figurant dans le classement du Global Fortune 500.
WeWork, qui a débuté ses activités en 2010, a enregistré une perte de 689,7 millions $US sur un chiffre d’affaires de 1,54 milliard pour le semestre clos en juin. Cela se compare à une perte de 628,1 millions sur des recettes de 763,8 millions lors de la même période de l’année précédente. Les dépenses sont passées de 1,44 milliard à 2,9 milliards.
Le conglomérat technologique japonais SoftBank, qui a injecté des milliards de dollars dans la société, figure parmi les principaux investisseurs de WeWork. En mai, Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec, avait annoncé un partenariat avec la société. Selon divers médias, l’investissement de l’institution était estimé à 1 milliard $US.
WeWork prévoit que son symbole boursier sera « WE ».