Les banques Royale et TD affichent de solides résultats

Toronto — Le bénéfice du deuxième trimestre de la Banque Royale a bondi de plus de 9 % par rapport à l’an dernier, grâce aux bons résultats de ses divisions des deux côtés de la frontière.
Le plus grand prêteur au Canada au chapitre de la valeur boursière a déclaré un bénéfice net de 2,98 milliards, ou 2,06 $ par action, pour le trimestre clos le 30 avril. En comparaison, il avait engrangé un profit de 2,72 milliards, ou 1,85 $ par action, un an plus tôt. Sur une base ajustée, la Royale a gagné 2,10 $ par action pour le trimestre, en hausse par rapport au profit par action de 1,89 $ de l’année précédente.
Selon le chef de la direction de la Royale, Dave McKay, « nos secteurs ont mis en oeuvre des stratégies de croissance axées sur la clientèle tout en continuant de démontrer une solide culture de gestion du risque ».
Le bénéfice net de la division canadienne des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a augmenté de 7 % à 1,46 milliard. Et malgré le ralentissement du marché de l’habitation au Canada, la croissance des prêts hypothécaires de la Banque Royale est demeurée stable. À la fin du trimestre, la valeur des prêts hypothécaires résidentiels non assurés et assurés au Canada s’élevait à 258 milliards, ce qui représentait une hausse de 5,1 % par rapport à l’année précédente.
Le bénéfice net du secteur de la gestion de patrimoine de la Royale a enregistré une hausse de 25 % à 537 millions. La banque a attribué cette croissance à plusieurs facteurs, notamment à une augmentation du revenu net d’intérêt — les profits générés par les prêts — en raison des taux d’intérêt plus élevés et d’un taux d’imposition effectif plus faible aux États-Unis.
Le profit du secteur de l’assurance de la banque a augmenté de 4 % à 172 millions par rapport à l’an dernier, tandis que celui de la division des services aux investisseurs et de trésorerie a augmenté de 10 % pour atteindre 212 millions. La division des marchés des capitaux a toutefois enregistré un bénéfice net stable à 665 millions.
Le ratio des fonds propres de première catégorie s’est établi à 10,9 %, contre 11 % au trimestre précédent. Il était de 10,6 % il y a un an.
+17% pour la TD
Pour sa part, la Banque TD a inscrit un bénéfice net en hausse de plus de 17 % pour son deuxième trimestre, par rapport à l’année précédente. Il s’est élevé à 2,85 milliards, ou 1,54 $ par action, pour le trimestre clos le 30 avril, contre celui de 2,43 milliards, ou 1,31 $ par action, à la même période un an plus tôt. Sur une base ajustée, le bénéfice de la Banque TD a atteint 1,62 $ par action pour le trimestre, comparativement à celui de 1,34 $ par action de l’année précédente.
Le bénéfice net de la division canadienne des services de détail a totalisé 1,83 milliard, en hausse de 17 % par rapport à l’an dernier. L’institution a attribué l’amélioration à la hausse des marges, à la bonne croissance des volumes et à la solide performance du crédit, ainsi qu’à l’augmentation des volumes de négociation et des actifs gérés dans ses activités de gestion de patrimoine.
La division américaine des services de détail a vu son bénéfice net augmenter de 16 % à 979 millions.
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 a été de 11,8 % pour le trimestre, en hausse par rapport à celui de 10,8 % d’il y a un an.