Halifax - Ottawa jongle avec la possibilité de venir en aide au transporteur Air Canada, mais assure qu'il n'est pas question de renflouer la compagnie avec l'argent des contribuables canadiens.

C'est Tony Valeri, le ministre fédéral des Transports, qui a fait cette déclaration hier au cours d'une rencontre avec des gens d'affaires à Halifax.

La pression s'intensifie sur le gouvernement fédéral pour qu'il vienne en aide à Air Canada qui tente de se restructurer après avoir essuyé des pertes de quatre milliards de dollars au cours des cinq dernières années.

Le transporteur aérien en difficultés ne doit toutefois pas s'attendre à recevoir un chèque d'Ottawa, a dit Tony Valeri après son discours.

«La responsabilité de trouver une solution revient aux gens qui se trouvent à la table des négociations. C'est le secteur privé qui doit trouver la solution», ajoute M. Valeri.

Ces commentaires surviennent alors que c'est l'impasse entre la direction d'Air Canada et les syndicats au sujet de concessions qui atteindraient 200 millions.

Tony Valeri, qui insiste pour dire que les deux parties en cause doivent travailler encore plus fort afin de s'entendre, a par contre indiqué qu'Ottawa pourrait réduire certains frais qui affectent l'industrie aérienne canadienne dans son ensemble.