Les chefs d'entreprise ont le moral en haute technologie

Les chefs d’entreprise des sociétés de haute technologie du Canada et des États-Unis sont prêts à embaucher, ont confiance dans la croissance future de leur entreprise et demandent que soient réduits les impôts des particuliers et des sociétés pour stimuler l’économie, indique un sondage de la firme Deloitte & Touche, publié hier.

L'étude a été menée auprès de 200 chefs de direction — dont 19 à la tête d'entreprises canadiennes. Quatre-vingt-cinq pour cent des répondants ont affirmé qu'ils ont l'intention d'embaucher du personnel au cours des 12 prochains mois, alors que 70 % sont «extrêmement sûrs ou très sûrs» de la capacité de leur entreprise à maintenir le rythme de croissance de leur chiffre d'affaires (près de 5,5 % en moyenne) enregistré depuis cinq ans, indique l'étude.

L'an dernier, le nombre de chefs de direction ayant exprimé leur confiance, dans le cadre de l'étude de Deloitte & Touche, n'était que de 59 %.

Réductions d'impôts

Par ailleurs, 52 % des personnes interrogées considèrent les réductions d'impôts comme le meilleur moyen de donner un coup de fouet à l'économie, a expliqué Deloitte dans un communiqué.

De plus, l'étude a observé qu'une proportion croissante des dirigeants d'entreprises technologiques optent pour les acquisitions comme source de croissance.

«La majorité des personnes interrogées [63 %] ont l'intention de maintenir le cap et d'assurer la croissance principalement à l'interne [un peu moins que les 68 % de l'année dernière], mais le quart [23 %] des chefs de direction envisagent des acquisitions pour prendre de l'expansion [18 % l'année dernière et 12 % il y a deux ans]», précise l'étude.

L'étude fait aussi ressortir que les difficultés d'accès aux capitaux et le terrorisme mondial sont considérés par les chefs de direction comme les menaces les plus graves.

«Selon 27 % des chefs de direction, l'accès limité aux capitaux constituera le plus grand obstacle à la reprise du secteur des technologies au cours des 12 prochains mois. Pour 22 % d'entre eux, c'est le terrorisme mondial qui représente le plus grand risque.»

Le sondage révèle par ailleurs que la croissance des ventes est le principal enjeu financier pour les chefs de direction d'Amérique du Nord (58 %). «Pour les chefs de direction canadiens, c'est la gestion des flux de trésorerie [42 %], suivie de la croissance des ventes [37 %].»

Le sondage a été réalisé auprès des chefs de la direction des sociétés figurant au palmarès Technology Fast 500 de 2003 de Deloitte (un classement des sociétés de haute technologie d'Amérique du Nord).

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