Optimisme record des dirigeants d’entreprise, selon un sondage

Malgré les menaces pesant sur l’ALENA, l’optimisme des chefs de direction canadiens est à un niveau record. Les nouveaux accords commerciaux avec l’Europe et l’Asie ont un effet rassurant.
Un taux record de 88 % des chefs de direction canadiens se disent optimistes quant aux perspectives de croissance du chiffre d’affaires de leur entreprise, et 72 % d’entre eux estiment que la croissance économique mondiale s’améliorera au cours des 12 prochains mois, selon les résultats canadiens de l’enquête mondiale de PwC. L’incertitude qui plane sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est palpable.
Mais les répondants évoquent la stabilité de l’économie combinée à de nouveaux débouchés commerciaux, surtout à la lumière de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne et de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP).
Et malgré la difficile renégociation de l’ALENA, « les États-Unis sont toujours considérés comme le premier choix au chapitre de la croissance par 88 % des chefs de direction canadiens, suivis de la Chine (53 %), du Royaume-Uni (30 %) et de l’Allemagne (19 %) », peut-on lire dans le résumé du cabinet en ressources humaines.
À l’opposé, les principales menaces à la croissance comprennent l’incertitude géopolitique (88 %), le protectionnisme (84 %) et les cybermenaces (81 %). Par ailleurs, 67 % des chefs de direction canadiens (64 % dans le monde) estiment que les technologies de base telles que l’intelligence artificielle, la robotique et la blockchain déstabiliseront leur modèle d’affaires. « Tous admettent que la transformation numérique est un enjeu d’affaires de taille, mais peu se sentent outillés pour y faire face. »
Les chefs de direction ont également exprimé des préoccupations quant à la disponibilité de compétences numériques dans leur secteur d’activité et leurs équipes de leadership. Ainsi, 65 % d’entre eux se sont dits préoccupés par la disponibilité de telles compétences parmi leur main-d’oeuvre et 60 % d’entre eux estiment qu’il y a pénurie de ces compétences dans le marché de l’emploi canadien.