Couche-Tard espère toujours vendre du cannabis

Alimentation Couche-Tard entretient toujours l’espoir de vendre du cannabis alors que certaines provinces, comme l’Alberta, ont décidé d’ouvrir la porte au secteur privé.
Son président et chef de la direction, Brian Hannasch, a dit mardi que l’exploitant de dépanneurs et de stations-service avait fait ses preuves en matière de produits, comme la bière et les cigarettes, dont la vente est interdite aux mineurs. « Nous voulons profiter de l’occasion avec une des provinces afin de prouver que nous pouvons être un bon partenaire », a-t-il expliqué au cours d’une conférence téléphonique visant à discuter des résultats du deuxième trimestre.
Si la plupart des provinces, dont le Québec, ont décidé de s’impliquer dans la vente de la marijuana, l’Alberta, la Colombie-Britannique ainsi que le Manitoba ont exprimé la volonté de s’associer avec le secteur privé.
Quant à sa performance au deuxième trimestre, Alimentation Couche-Tard a livré des résultats records, l’acquisition de CST Brands ayant plus que contrebalancé l’incidence négative des ouragans ayant déferlé dans le sud des États-Unis. La multinationale a engrangé un bénéfice net de 435,3 millions $US, ou 76 ¢US par action, en progression de 35 % par rapport à la même période lors de l’exercice précédent.
« À un certain moment, plus de 1300 magasins étaient fermés, dont tous nos établissements situés en Floride », a souligné le dirigeant de Couche-Tard. Le passage des ouragans Harvey et Irma, qui ont ravagé certaines parties du Texas et de la Floride, a coûté 4,8 millions à l’entreprise. Abstraction faite des éléments non récurrents, le profit ajusté de Couche-Tard s’est établi à 458 millions, ou 80 ¢US par action, pour le trimestre terminé le 15 octobre, ce qui constitue une hausse d’environ 40 %.
De leur côté, les revenus ont progressé de 44 %, passant de 8,44 milliards à 12,1 milliards. M. Hannash a expliqué que des problèmes de distribution au Québec découlant de l’intégration des stations-service Esso et Ultramar avaient eu un impact négatif d’environ 1 % sur les ventes.
En excluant le réseau des 1300 magasins de CST Brands, les ventes des magasins ouverts depuis un an ont grimpé de 0,7 % aux États-Unis et de 1,6 % en Europe. Elles ont toutefois glissé de 1,6 % au Canada.