Exxon double son profit mais déçoit les analystes

La hausse des prix obtenus pour le pétrole et le gaz naturel a aidé à contrebalancer un déclin de 1 % de la production, a indiqué Exxon.
Photo: Mark Humphrey Associated Press La hausse des prix obtenus pour le pétrole et le gaz naturel a aidé à contrebalancer un déclin de 1 % de la production, a indiqué Exxon.

Irving — La réduction des dépenses d’exploration d’Exxon Mobil l’a aidée à afficher vendredi un bénéfice à 3,35 milliards $US au deuxième trimestre, soit le double de celui de la même période l’an dernier, qui avait été historiquement bas.

Tant les activités de production de pétrole et de gaz naturel que celles de raffinage ont vu leurs profits grimper. Les résultats étaient cependant inférieurs aux attentes des analystes de Wall Street. Les prix du pétrole brut se négocient actuellement autour des 49 $US le baril, en hausse de 18 % par rapport à il y a un an, ce qui a soutenu les finances d’Exxon et d’autres producteurs pétroliers.

La société d’Irving, au Texas, a réalisé un bénéfice net de 78 ¢US par action, lequel n’était pas ajusté pour exclure les éléments non récurrents comme les gains tirés de la vente d’actifs. Les analystes visaient en moyenne un bénéfice par action de 83 ¢US, selon les prévisions recueillies par Zacks Investment Research. Les revenus ont grimpé de 9 % à 62,9 milliards.

La hausse des prix obtenus pour le pétrole et le gaz naturel a aidé à contrebalancer un déclin de 1 % de la production, a indiqué Exxon.

L’Impériale a perdu 77 millions

Sa filiale canadienne, L’Impériale, a enregistré une perte nette de 77 millions, ou 9 ¢ par action, au cours du deuxième trimestre 2017, contre une perte nette de 181 millions, ou 21 ¢ par action, pour la même période en 2016. Ce résultat trimestriel refléterait les effets du contexte économique actuel, combinés à ceux de fermetures d’installations en amont et de redressements prévus d’établissements. La différence avec le deuxième trimestre 2016 serait principalement due aux cours plus élevés du brut et à la réduction des activités de redressement de raffineries.

Ses revenus trimestriels sont passés de 6,25 milliards l’an dernier à 7,03 milliards cette année. La production s’est établie en moyenne à 331 000 barils d’équivalent pétrole brut par jour, en légère hausse par rapport aux 329 000 barils par jour à la même période en 2016.

La production des gisements Kearl et Syncrude a augmenté par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente, marqué par les grands incendies de forêt d’Alberta. Ces augmentations ont cependant été annulées par l’absence de production sur le site Norman Wells d’une capacité de 11 000 barils par jour, à cause de la fermeture prolongée de l’oléoduc d’exportation Enbridge Ligne 21.

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