La Bourse de Londres se tourne vers l’Asie


	La Bourse de Londres aurait aurait des visées sur la Bourse de Singapour, un an après avoir tenté de mettre la main sur celles de Toronto et de Montréal.
Photo: Wong Maye-E, Associated Press
La Bourse de Londres aurait aurait des visées sur la Bourse de Singapour, un an après avoir tenté de mettre la main sur celles de Toronto et de Montréal.

La Bourse de Londres, qui a tenté l’an dernier de mettre la main sur celles de Toronto et de Montréal, aurait entamé des pourparlers « informels » avec celle de Singapour en vue d’un regroupement, a écrit hier le quotidien britannique The Telegraph.


Sans identifier ses sources, le journal a écrit que le président de la Bourse de Londres, Xavier Rolet, aurait discuté à plusieurs reprises avec son vis-à-vis de Singapour, Magnus Bocker.


Les dernières années ont été marquées par de multiples fusions et acquisitions dans le monde des Bourses, celles-ci cherchant à prendre du poids pour maximiser les économies d’échelle.


Les deux sociétés entretiennent déjà des liens étroits. La semaine dernière, elles ont annoncé une entente permettant la négociation mutuelle des gros titres. En gros, les investisseurs à Singapour pourront négocier les titres des entreprises de l’indice FTSE 100, tandis que les membres de la Bourse de Londres auront directement accès à 36 titres de Singapour.


Les informations du Telegraph ne permettent pas de préciser le rôle que jouerait la Bourse de Londres, mais le quotidien a retenu que la capitalisation boursière de Singapour est presque deux fois plus grande que celle de Londres.


La Bourse de Londres, qui compte plus de sociétés étrangères que toute autre Bourse au monde, a offert l’an dernier 3,3 milliards pour le Groupe TMX et un dividende spécial de 660 millions aux actionnaires des deux sociétés.


La perspective d’un Groupe TMX dans le giron d’une société étrangère avait alors déclenché une contre-offre venant du consortium Maple. Ce dernier, formé notamment de grandes banques et de caisses de retraite, a offert 3,8 milliards.


Voyant qu’elle n’arriverait pas à récolter suffisamment d’appuis chez les actionnaires du Groupe TMX, la Bourse de Londres avait simplement retiré son offre à la fin du mois de juin 2011. Quant à Maple, il vient d’obtenir le feu vert du Bureau de la concurrence.

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