Toronto — Le chef de la direction de Ford Canada a affirmé que la direction de l'entreprise était impatiente de s'asseoir avec les Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) pour négocier une nouvelle convention collective concurrentielle.

David Mondragon a indiqué hier que Ford Canada se devait de porter ses coûts en main-d'oeuvre au même niveau que ceux de ses concurrents au Canada et aux États-Unis.

Par le passé, les négociations types faisaient en sorte que Ford, Chrysler et General Motors concluaient avec leurs employés canadiens des ententes semblables à celles conclues avec leurs employés américains. Mais tant Chrysler que GM ont obtenu d'importantes nouvelles concessions de la part des TCA au terme de négociations récentes qui se sont tenues dans le cadre des plans de restructuration de ces deux constructeurs automobiles.

Ford est le seul des trois grands constructeurs de Detroit qui n'a pas demandé l'aide gouvernementale. L'entreprise n'a en outre pas demandé la protection de la loi américaine sur les faillites.

M. Mondragon a fait valoir que la direction de Ford avait pris quelques décisions difficiles il y a trois ans pour rationaliser les activités de l'entreprise, ce qui a permis au constructeur d'affronter la chute mondiale des ventes d'automobiles.