En bref - Les syndiqués rejettent les demandes d'Aleris
Trois-Rivières — Les employés syndiqués du fabricant de produits d'aluminium Aleris, de Trois-Rivières, ont rejeté hier dans une proportion de 80 % les dernières demandes de leur employeur, qui cherchait à obtenir des gains de productivité.
Les syndiqués attendent maintenant de voir leur patron mettra à exécution sa menace de fermer l'usine aujourd'hui à minuit. Quelque 450 emplois sont en jeu, soit 350 emplois syndiqués en usine et une centaine d'emplois de bureau, la plupart syndiqués eux aussi. Aleris a fait part de son intention de fermer l'usine et d'en déménager la production aux États-Unis si elle n'obtenait pas les gains de productivité escomptés. Le syndicat des employés d'usine a indiqué que les gains de productivité exigés, tels qu'ils sont formulés par l'employeur, pourraient mettre en péril la sécurité des travailleurs et les placer dans une position intenable advenant, par exemple, un bris d'équipement. De plus, le syndicat estime avoir déjà consenti de nombreuses concessions alors que l'employeur se refuse toujours à offrir en échange une garantie de maintien des activités au Québec. Les employés ont été mis en lock-out le 2 juillet. Deux jours plus tard, ils votaient en faveur de la grève, surtout dans le but de se donner un levier pour la négociation d'un protocole de retour au travail.