L'ALENA permet les discussions
Les modalités de l'ALENA sont assez souples pour permettre les discussions entre les trois pays partenaires, a déclaré hier le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn.
M. Blackburn n'a pas voulu donner de précisions quant aux aspects qui pourraient faire l'objet d'éventuels pourparlers, insistant sur le fait que l'Accord de libre-échange nord-américain a, depuis son entrée en vigueur en 1994, profité au Canada. Selon le ministre, Ottawa ne cherchera pas à renégocier l'ALENA, que le Mexique et les États-Unis ont aussi ratifié.M. Blackburn, qui est aussi responsable de l'Agence de développement économique du Canada pour le Québec, croit néanmoins que la souplesse du traité permet aux partenaires d'échanger sur la nouvelle réalité et de tenir compte de l'évolution de la situation économique des pays.
Il a fait ces commentaires à la suite des déclarations des deux aspirants à la candidature présidentielle démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, à l'effet que les États-Unis pourraient se retirer du traité s'ils étaient élus.
Mercredi, le ministre fédéral du Commerce, David Emerson, avait lui-même réagi en déclarant que la renégociation de l'accord serait un panier de crabes.
Protectionnisme
Hier, M. Blackburn a affirmé que la hausse du protectionnisme américain inquiète le Canada et ne doit pas être prise à la légère.
Cette impression de protectionnisme, a-t-il dit, se manifeste à la base, soit au Congrès et au sein de l'administration, et s'explique notamment par une perception selon laquelle le ralentissement économique, aux États-Unis, est lié à des accords inéquitables.L’ALENA permet les discussions
Le ministre Blackburn affirme qu’Ottawa ne cherchera pas à renégocier le traité
Alexandre Robillard
Les modalités de l’ALENA sont assez souples pour permettre les discussions entre les trois pays partenaires, a déclaré hier le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn.
M. Blackburn n’a pas voulu donner de précisions quant aux aspects qui pourraient faire l’objet d’éventuels pourparlers, insistant sur le fait que l’Accord de libre-échange nord-américain a, depuis son entrée en vigueur en 1994, profité au Canada. Selon le ministre, Ottawa ne cherchera pas à renégocier l’ALENA, que le Mexique et les États-Unis ont aussi ratifié.
M. Blackburn, qui est aussi responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour le Québec, croit néanmoins que la souplesse du traité permet aux partenaires d’échanger sur la nouvelle réalité et de tenir compte de l’évolution de la situation économique des pays.
Il a fait ces commentaires à la suite des déclarations des deux aspirants à la candidature présidentielle démocrate, Barack Obama et Hillary Clinton, à l’effet que les États-Unis pourraient se retirer du traité s’ils étaient élus.
Mercredi, le ministre fédéral du Commerce, David Emerson, avait lui-même réagi en déclarant que la renégociation de l’accord serait un panier de crabes.
Protectionnisme
Hier, M. Blackburn a affirmé que la hausse du protectionnisme américain inquiète le Canada et ne doit pas être prise à la légère.
Cette impression de protectionnisme, a-t-il dit, se manifeste à la base, soit au Congrès et au sein de l’administration, et s’explique notamment par une perception selon laquelle le ralentissement économique, aux États-Unis, est lié à des accords inéquitables.
La Presse canadienne