Zurich — La crise financière provoquée par les crédits immobiliers à risques pourrait coûter jusqu'à 600 milliards $US à l'économie mondiale, selon une étude de la banque suisse UBS publiée hier.

Sur l'ensemble de ces pertes, «"seulement" 350 milliards $US seraient le fait des banques et de courtiers», ont précisé les analystes d'UBS. Le secteur financier a jusqu'à présent enregistré des dépréciations d'actifs d'environ 160 milliards, «donc il faut encore s'attendre à d'autres pertes», selon l'étude. «La situation a continué à se dégrader plus rapidement ces derniers mois, les données en provenance des États-Unis et de l'Europe deviennent plus inquiétantes», ont poursuivi les analystes. «Nous devons reconnaître le risque que l'économie va subir plus de dégâts que ce qui était jusqu'à présent admis», a estimé l'étude.