En bref - Pas dangereux le chrysotile
Comme cela avait été le cas en 2004, les pays signataires de la Convention de Rotterdam qui participaient à une réunion à Genève ont décidé de ne pas inclure le chrysotile dans la liste des produits soumis à la procédure du consentement préalable.
Les représentants d'une centaine de pays participaient à cette réunion où les décisions sont prises par voie de consensus. Le Canada était l'un des pays qui s'opposaient à l'inscription du chrysotile sur cette liste qui comprend essentiellement des pesticides et des produits chimiques dont l'utilisation a dans la plupart des cas été bannie. Clément Godbout, président de l'Institut du chrysotile s'est réjoui de la décision qu'il considère justifiée, étant donné que plusieurs études scientifiques concluent que «le chrysotile utilisé sécuritairement ne comporte pas de danger significatif pour la santé humaine».