En bref: Trop d'options
Le président du conseil de L'Industrielle Alliance et ancien ministre Raymond Garneau soutient que les options d'achat d'actions ont pris trop d'importance dans la rémunération des dirigeants d'entreprise.
Selon lui, il faudrait mettre un plafond au nombre d'options accordées et prolonger leur période d'exercice. À la Conférence internationale francophone sur l'audit interne et la gestion, hier à Québec, M. Garneau a affirmé que cette situation met une énorme pression sur l'éthique des dirigeants. Il a rappelé qu'à l'origine, les options devaient constituer une forme de rémunération à long terme, déplorant que les périodes d'exercice soient désormais trop courtes. Selon lui, cela place des individus devant des choix difficiles entre leur gain personnel et l'intérêt de la compagnie. L'ancien ministre libéral ne croit toutefois pas que le salaire des dirigeants soit trop élevé.