
«Roe v. Wade» met un coup de hache dans la lutte pour l’égalité
Un effet d’entraînement pourrait mettre en péril les progrès réalisés ces dernières années dans plusieurs pays.
Au Canada, l’avortement est décriminalisé depuis 1988, sans toutefois faire l’objet d’une loi. Il est possible de subir un avortement chirurgical gratuitement, et ce, tout au long de la grossesse. La «pilule abortive» (avortement médical) est également disponible en début de grossesse.
Aux États-Unis, la Cour suprême pourrait être sur le point d’invalider l’arrêt Roe v. Wade, un jugement historique ayant légalisé l’avortement dans tout le pays en 1973. Certains États pourraient ainsi décider d’interdire ou de limiter l’accès à l’avortement.
Dans la plupart des pays européens, une interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être pratiquée au cours du premier trimestre et il n’y a pas de limite légale à l’interruption médicale de grossesse (IMG).
L’avortement reste difficile d’accès, voire criminel, pour de nombreuses femmes du monde entier.
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Un effet d’entraînement pourrait mettre en péril les progrès réalisés ces dernières années dans plusieurs pays.
Cette décision permettra d’éviter des problèmes juridiques pour les personnes voulant avorter.
Les cliniques d’avortement à travers le pays ont du mal à naviguer dans le paysage juridique en évolution.
Les femmes se tournent vers la pilule abortive ou les cliniques d’autres États.
D’autres établissements « sensibles » sont touchés par cette décision, notamment sur la violence et la désintoxication.
La controverse autour de l’invalidation de l’arrêt «Roe v. Wade» aux États-Unis pourrait délier davantage les langues.
Des comptes d’information ont vu leurs publications floutées, la plateforme considérant le contenu comme «violent».
Notre journaliste Stéphanie Marin fait le point sur la décision de la Cour suprême américaine.
La confidentialité des applications de suivi de cycles menstruels est critiquée depuis l’invalidation de «Roe v. Wade».
Trois féministes reviennent sur la clairvoyance de Margaret Atwood, après l’invalidation de l’arrêt «Roe v. Wade».