L’autre et son double chez Duceppe

Dévoilée lundi, la 47e saison de Duceppe tend la main à l’autre, celui « qui exerce une influence sur notre existence et nous permet d’évoluer », résument ses codirecteurs artistiques, Jean-Simon Traversy et David Laurin, qui ont retenu un lot de textes fort prometteurs.
Au premier chef, l’adaptation du formidable roman graphique Fun Home, d’Alison Bechdel, sur lequel les codirecteurs ont eux-mêmes jeté leur dévolu (Traversy à la mise en scène, Laurin à la traduction).
Le coup d’envoi sera donné en septembre avec Héritage (A Raisin in the Sun), de Lorraine Hansberry, dans laquelle se croisent trois générations d’une famille afro-américaine. Suivra Disparu.e.s (August : Osage County), une comédie noire qui a valu à Tracy Letts un Pulitzer en 2008.
L’année reprendra sur une reprise de la remarquable et très efficace Les Hardings, d’Alexia Bürger, avant d’enchaîner avec Les enfants, de Lucy Kirkwood, qui jongle avec un dilemme moral captivant. L’institution prendra sous son aile trois plumes, les accompagnant dans l’écriture d’une pièce destinée à une grande scène : François Archambault, Nathalie Doummar et l’inventif trio du Projet bocal.
À signaler aussi, la reprise du Bizarre incident du chien pendant la nuit et de L’origine de mes espèces, de Michel Rivard (qui fera d’abord ses débuts sur les planches en avril à La Licorne).