«Jungle givrée», Razalaz

Habitué de la boîte Diese Onze, rue Saint-Denis, où il officiait tous les troisièmes mercredis du mois cet automne, le jam band Razalaz a eu la bonne idée d’enregistrer pour une seconde fois ses effusions jazz-funk-latines pour la postérité (un premier album était paru en 2019). Mené par le compositeur, claviériste et vibraphoniste Olivier Salazar (Jacques Kuba Séguin, The Brooks, entre associations), le rutilant orchestre malaxe les influences, funk (limite disco) dès Chercher le trouble en ouverture, plus jazz-funk coulant sur Bronzage napolitain, Trouver la raison pourquoi, Déjeuner nocturne et Gin jazz (ces deux dernières compositions étant les plus jazzées du lot) avec quelques touches latines, notamment sur Weird Wine. La proposition est robuste, d’abord parce que dynamiquement orchestrée, ensuite en raison de son ambition, l’orchestre élargissant sa palette d’influences musicales, prouvant autant sa propre polyvalence que celle du funk, dénominateur commun des onze chansons.

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Jungle givrée

★★★ 1/2
Funk

Razalaz, Diese Onze Jazz Club & Records

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