Nos choix du 5 juillet au FIJM
Place des Festivals, à 21 h 30
Imaginez un club gagnant. L’Avalanche du Colorado, tiens. Une équipe fondée sur l’attaque, des fonceurs, irrépressibles vainqueurs de la dernière Coupe Stanley. Imaginez les mêmes avec des manches de guitare, des cuivres rutilants et du dangereux rock’n’soul, pareillement héros de Denver et du Colorado. Ils sont Nathaniel Rateliff et ses Night Sweats, et constituent l’événement de mi-parcours du FIJM. Quand cette bande-là débarque, osons l’image, c’est littéralement l’avalanche, entraînant dans le mouvement tout ce que l’Amérique fait de mieux à l’ouest de chez Springsteen : une attaque massive à huit. Ça va jouer dans les coins.
Guy Bélanger
Parterre symphonique, à 21 et à 23 h
Honneur à notre vétéran souffleur d’harmonica, dont la présence au FIJM est à chaque fois justifiée : c’est un gars heureux quand il rend heureux, un grégaire et un spectaculaire, capable de sourire avec le ruine-babines plein les dents. Qu’il accompagne (toute la colonie artistique) ou qu’il soit en tête d’affiche, c’est pareil : il ne sait pas s’économiser. Qu’il s’agisse des habitués d’un bar ou de la grande foule qui le retrouvera mardi soir, c’est la même générosité. Son répertoire est sans fin, mais on espérera quelques titres d’Eldorado, son album de 2019, très relevé. Si le coeur vous en dit, en l’honneur de Lafleur ET de lui, scandez « Guy ! Guy ! Guy ! ».
Brad Barr Solo
Gesù, à 22 h 30
Bien sûr qu’on le préfère avec les Barr Brothers, mais les régions inconnues qu’il explore en solo, à l’intérieur de lui-même et un peu partout autour, permettent des découvertes qui étonnent le brave Brad lui-même. Les pièces qui composent The Winter Mission, fort différentes de celles que l’on retrouvait sur The Fall Apartment, laissent penser que son spectacle au Gesù sera tout aussi imprévisible, révélant des structures érigées quelque part entre l’expérimentation et l’improvisation.