Isa, Zaz

Isa. Comme dans Isabelle Geffroy, née à Tours il y a 41 ans. Onze ans avant de devenir Zaz sur disque. Ce cinquième album est celui où la chanteuse révèle l’Isa qu’il y a sous Zaz la formidable, l’époustouflante, la Tazmanian devil de la chanson française. Voilà Isa qui, du fin fond du confinement, célèbre tout doucement Les jours heureux, nourrissant pour les humains entre eux l’espoir d’un renouvellement des vœux. Voilà Isa qui s’imagine entrant dans la danse, et Zaz qui virevolte reggae. Voilà Isa qui rêve « que le monde est beau », et Zaz l’interprète qui concrétise le rêve, exalte l’espérance et la résistance. En se permettant d’être à la fois elle-même et sa création exacerbée, en laissant la voix du dedans respirer sans la pousser à la sortie, Zaz chez Isa se retrouve. Mesure le chemin parcouru dans Comme tu voudras, croise chemin faisant des migrants (Avec son frère), traverse Le jardin des larmes avec Till Lindemann, le chanteur de Rammstein. On les suit, Isa et Zaz réunies, complètes enfin.
 

Isa

★★★★
Chanson

Zaz, Parlophone/Warner France

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